PRÉ-REQUIS

8 points à vérifier avant de vous lancer :

KerHost est un projet disposant de très peu de moyens humains en terme de développement (une seule personne pour le moment), cela limite forcément le choix de l'OS du serveur. Le choix de l'OS s'est donc porté sur Debian 10 32/64bit/Raspi OS Lite 32bit/Raspi OS Lite 64bit tant sa facilité de prise en main est simple et efficace. Désolé donc pour les aficionados des autres distributions. Votre serveur doit donc impérativement répondre aux prérequis suivants :

Avoir un serveur fraîchement installé tournant sous Debian 10 version 32/64bit ou un Raspberry Pi 4 tournant sous Raspi OS Lite 32/64bit (voir dans la section tutos pour savoir comment installer Debian 10/Raspbian Stretch Lite).
Avoir le compte root activé. Vous devez pouvoir faire un su root. Dans le cas ou vous installer vous même Debian 10 (ou cloner une carte SD avec Raspi OS pour un raspberry), le compte root est activé par défaut. En revanche si votre serveur dépend d'un fournisseur (OVH, Scaleway…) le compte root risque d'être désactivé. Ceci va poser des problèmes pour l'installation du script. Vous devez dans se cas la l'activer avec la commande :
1. sudo su
2. passwd root et saisir le même mot de passe que le compte administrateur du serveur
3. Une fois l'installation faite, vous aurez toujours la possibilité de désactiver le compte root si vous pensez que cela peut poser un problème de sécurité.
Le système doit être à jour :
1. su root
2. apt update && apt upgrade
Aucun service installé dessus hormis SSH, ni d'environnement de travail graphique (gnome, kde…) Dans le cas d'une installation manuelle de Debian, pensez à bien activer le serveur SSH en fin d'installation !
Un seul compte utilisateur administrateur unix activé (super-admin) et un mot de passe robuste opérationnel (12 caractères minimum un chiffre, une minuscule, une majuscule et un caractère spécial). Il est important qu'un seul compte soit créé sur le serveur avant de démarrer l'installation.
Une adresse ip fixe assignée à ce serveur, visible depuis internet dans le cas d'un hébergement externe (data-center), ou une adresse ip fixe (ou DHCP assignée) derrière une box ayant une adresse ip publique accessible depuis internet ainsi qu'un DMZ correctement configuré dans le cas d'un auto-hébergement
Un nom de domaine principal valide et opérationnel rattaché à cette adresse ip fixe ainsi qu'une zone DNS opérationnelle pour configurer celui-ci. Cliquez ici pour en savoir plus !
Facultatif mais fortement conseillé, avoir un des systèmes de sauvegardes suivant pour les sauvegardes automatiques et la restauration du serveur en cas de panne.

IMPORTANT ! Lisez également ceci :

Recommandation matérielle : tout va dépendre de l'utilisation que vous allez avoir, mais au minimum, un ordinateur i386 32 bit/Raspberry pi 4 2Go, avec 2Go de RAM et 500Go de disque dur. C'est vraiment le minimum pour une utilisation mono utilisateur ou familiale. Si vous voulez monter une instance pour héberger plusieurs utilisateurs, il va falloir taper plus haut et vous rapprocher le plus possible d'une vraie configuration serveur (64 bit, 4/8Go de RAM et 1To de disque dur).

Pas de logiciel installé autre que : si vous êtes amené à installer vous même debian (dans le cas d'un auto-hébergement par exemple), arrivé au moment du choix de la sélection des logiciels, choisissez comme ceci : à savoir de cocher :

serveur SSH (très important, sinon vous ne pourez pas avoir le contrôle à distance sur votre serveur)
utilitaires usuels du système (permet d'avoir par exemple la commande wget nécessaire à l'installation du script d'installation de KerHost)

Gestion de votre nom de domaine : n'oubliez pas que votre collectif/association est portée sur le nom de domaine de votre serveur. Vous devez absolument disposer d'un nom de domaine pour votre serveur et avoir la possibilité de gérer vos sous-domaines. Pour cela, vous devez soit :

gérer votre propre serveur DNS (compliqué)
réserver votre domaine chez un registar (le plus simple) qui vous mettra à disposition une console de gestion. Ce ne sont pas les fournisseurs qui manquent (OVH, Online.net, Gandi…).

Le cas OVH : si votre nom de domaine est réservé chez OVH, pensez à configurer votre API et votre dynhost ! Vous gagnerez du temps pour configurer votre zone DNS.
Dans la version 5.5 de KerHost, l'installation peut dorénavant automatiquement configurer votre zone DNS si vous êtes chez OVH et que votre API est activée.

Choix du nombre d'entité : durant l'installation, vous allez être amener à indiquer le nombre maximum d'entité souhaité. C'est très important avant l'installation de décider de ce nombre. Il va garantir le bon fonctionnement de votre serveur et surtout garantir la qualité de service de votre instance. Vous devez donc prendre en compte :

la capacité de votre disque dur
la bande passante de votre serveur
la vitesse d’exécution du processeur de votre serveur

Vous devez par exemple vous assurer que la capacité du disque dur soit suffisante à respecter le total des quotas utilisateurs en fonctions des types d'adhésions. Vous serez dans l’embarras si votre disque dur arrive à saturation alors que vos utilisateurs n'auront pas l'espace disque suffisant par rapport au type de cotisation qu'ils auront souscrit.
Il en va de même pour la gestion de la bande passante. Si votre serveur dispose d'un débit montant faible, n'espérez pas pouvoir proposer des connexions simultanées rapides aux utilisateurs. Un serveur hébergé dans un data-center ne vous offrira pas les mêmes conditions d’utilisation qu'un Raspberry Pi auto-hébergé !

Si tout est OK, alors vous pouvez procéder à l'installation ou jeter un œil au contexte d'utilisation.

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